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« L’eau c’est la vie ! » : pour les parasites aussi … !

Conseils

« L’eau c’est la vie ! » : pour les parasites aussi … !

Conseils

Si ce mois de juillet a été particulièrement pluvieux et démoralisant, il n’en reste pas moins que nos jardins s’en portent plutôt bien ! Gardez l’œil ouvert, quand même, sur les feuillages qui risquent de souffrir d’attaques de champignons. Des traitements biologiques peuvent s’avérer précieux. Découvrez les conseils de notre spécialiste.

« Si la météo de ces dernières semaines à tendance à miner notre moral, j’observe que les jardins, eux, en ont largement profité ! Les plantes sont en pleine santé ; elles respirent. On aurait pu s’inquiéter de les voir se noyer ; or, ce n’est pas du tout le cas. Même les pins, des arbres censés se développer dans des régions relativement sèches, ont développé des pousses gigantesques ! », observe Etienne Pochon, paysagiste et horticulteur chez Mise en Scène.

Trop d’alternances pluie-soleil..

Si la presse, ces derniers jours, fait état de l’inquiétude des vignerons devant faire face à des attaques importantes d’oïdium et de mildiou, ce même champignon peut tout aussi bien se retrouver dans votre jardin. Sa présence a rarement été aussi importante dans nos régions, en raison des fortes variations thermiques de ces dernières semaines ainsi que des très fréquentes et rapides alternances de pluie et de soleil. « Les rosiéristes cherchent par exemple, depuis des années, à développer des variétés résistantes, tout comme les vignerons le font pour la vigne », ajoute Etienne Pochon.

Affaiblissements par perte de feuillage

« Dans les jardins, il est important de sortir à la moindre accalmie pour observer les feuilles et les jeunes pousses ; et vérifier qu’elles ne deviennent pas blanchâtres », explique l’horticulteur en déambulant dans un jardin et commentant des taches d’oïdium qui recouvrent les feuilles d’un chêne. « Si cet arbre est touché, en revanche, les noisetiers, en dessous, n’en portent pas encore de trace ; il faut donc une observation régulière. Le risque étant que les maladies fongiques attaquent les feuilles et les fassent tomber prématurément ». Or, une fois dépossédé de ses feuilles, l’arbre ne peut plus correctement respirer ; en devant puiser dans ses réserves, il va s’affaiblir.

Arrêt de la croissance des fruits

Les fruitiers, par exemple, ne pourront plus synthétiser le sucre nécessaire à leurs fruits. Des traitements à base de cuivre sont alors les plus efficaces. Ils doivent être réalisés entre chaque accalmie et réitérés à chaque retour du parasite. « N’hésitez pas à faire appel aux équipes d’entretien de Mise en Scène qui sauront déceler une trace grise de champignons, preuve d’une récente attaque » conseille encore le paysagiste.

Planter des saules ?

De tels événements météos sont autant d’occasions de mieux connaitre son jardin. Il peut être utile de retenir ou noter précieusement les zones les mieux et les moins bien drainées. Pour ceux qui auraient eu des parties du jardins inondées ou qui verraient certains arbres en souffrir (feuilles jaunies), il pourrait être utile d’y planter certains végétaux particuliers – saules, aulnes – qui sauront parfaitement en profiter et drainer les eaux en excès, ces prochaines saisons.

ATTENTION AU MOIS D’AOUT

« Les plantes ont bien plus souffert ces dernières années de la sécheresse qu’elles ne vont souffrir d’un trop plein d’eau cet été ; l’eau c’est la vie ! », rappelle Etienne Pochon. « Il va donc falloir être toujours aussi attentif, au moins d’août et lorsque les températures retrouveront les normales saisonnières, à bien arroser. Car nos terrains ne peuvent pas stocker, de façon préventive, une eau restant nécessaire en cas de fortes chaleurs ».

” DEGAGES ” LES PUCERONS
Dernière bonne nouvelle enfin : les pucerons pourraient bien avoir été lessivés par les trombes d’eau de ces dernières semaines ! Mais, comme dans la vie gare aux certitudes !

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