Comment l’âme et le charme viennent aux jardins
Comment l’âme et le charme viennent aux jardins
Ayant vécu en appartement, la propriétaire apprécie, dit-elle, de pouvoir, comme son époux, marcher ici pieds nus dans le gazon, au retour du travail. L’architecture de leur maison a déjà tenu compte, avec de grandes baies vitrées, de leur forte envie d’un contact très proche avec la nature. Pour aller encore plus loin, Mise en scène leur a proposé de ne pas installer le salon extérieur sous l’auvent créé par le balcon de l’étage supérieur ; mais bien plutôt de l’éloigner, dans le jardin où l’immersion dans le végétal est encore plus forte, au point même qu’il est souvent, comme ici, récupéré, absorbé par la nature. Encore mieux : MiseenScène a suggéré de rapprocher encore certaines plantes de la maison, en les glissant même sous l’auvent en question… Soit une solution inhabituelle mais faisant ressentir le jardin comme beaucoup plus grand et encore plus présent.
Est-on dans le jardin, dans la maison ? Ou ailleurs ?
Entre l’intérieur et l’extérieur, la frontière ainsi s’atténue ; et s’installe soudain l’impression subtile que l’on n’est pas dans la maison ou dans le jardin en tant qu’entités bien définies mais plutôt dans un espace encore différent, plus complexe et fluide où, par certaines saisons ou météos, l’on circule et habite agréablement et indistinctement…
Liberté et fraîcheur
En éloignant une terrasse ou un salon extérieur de la façade, on évite déjà la sensation d’enfermement que peut procurer une paroi minérale, sentiment encore aggravé par la chaleur pouvant naître de la proximité du mur ; et encore plus quand un grand store gêne la circulation de l’air et son évacuation vers le haut.
Communication visuelle et sensorielle
A l’inverse, une terrasse en plein jardin donnera un sentiment de bien plus grande liberté et fraîcheur. Mais on peut être encore plus inventif et chercher, pour l’implanter, l’endroit le plus stratégique pour observer, de là, non seulement le jardin ou la maison – souvent d’une architecture intéressante – mais aussi l’environnement végétal de propriétés voisines ou des perspectives remarquables vers le paysage plus lointain.
Pour que les arbres entre eux se parlent.
Les propriétaires désiraient ici un grand arbre. Leur parcelle, comme trois autres, a été créée à l’intérieur du grand parc d’une ancienne propriété où il a été décidé d’abattre certaines des grandes essences. Mais décision a été prise de réinstaller, sur chaque parcelle, au moins un grand sujet ; d’où l’arrivée ici d’un grand pin sylvestre apportant aussitôt avec lui le parfum de l’ancienneté et du vécu. Désormais, les grandes plantes recommencent à se parler…
Une histoire qui continue…
L’ambiance et l’esprit du parc sont revenus. Les grands arbres se font écho se reliant même aux forêts plus lointaines… On ressent que quelque chose, ici, s’est réparé, que l’histoire continue…
Favoriser les jeux de l’eau et de la lumière
Quand Miseenscène a débarqué, la piscine existait déjà en lisière de propriété. La création d’un grand deck la fait paraître désormais plus grande. De hauts roseaux jouent parfaitement leur rôle de claustras en aidant à la discrétion mais sans empêcher la lumière de passer. Ils la font scintiller, la tamisent et leur graphisme vertical joue avec l’horizontalité des lignes de la piscine ou du mobilier ; les reflets de l’eau remontant aussi, à certaines heures, le long des fines tiges. Tout ici est sujet à observation : l’œil sans cesse travaille, découvre les jeux vivants de l’eau, du vent et de la lumière
« Quelque chose ici se passe … »
Tout vrai jardin est comme ici l’école continue de l’étonnement ; on peut apprendre à y regarder toujours mieux ; tout y naît, y vibre, y grandit et infiniment y change… Tous nos amis, dit ici la propriétaire disent aimer ce jardin « parce que quelque chose s’y passe… »
L’âme d’un jardin
Comment donner de l’âme à un jardin ? En le reliant de mille et une manières à tous les jardins du monde : en ne l’enfermant pas et cherchant, par exemple certaines ouvertures ou percées laissant entrer des souffles, parfums, venus d’ailleurs. Ainsi débarque avec eux le charme infini de ce que l’on ne connaissait pas encore…