Réussir à plaire et attirer : pas une affaire de surface…
Réussir à plaire et attirer : pas une affaire de surface…
Ce jardin est tout petit : 80 m2 peut-être mais c’est un vrai jardin dont la surface est si bien utilisée, si diversifiée et captivante que l’on peut s’y sentir aussi dépaysé que dans un espace végétal beaucoup plus grand. La première habileté, ici, a été de se passer de tout gazon au profit d’un tapis de sedum émaillé de pierres plates irrégulières.
Fragmenter, c’est agrandir
Soit une fragmentation de l’espace qui, du coup, visuellement, s’agrandit. L’œil, aussi, est amené à se concentrer sur les détails de la spectaculaire diversité de cette végétation de plantes grasses diversement fleuries et de très faible hauteur. Et lorsque le visiteur finit par lever le regard, il découvre progressivement qu’ici, en fait, rien ne manque : une belle assise de métal et de bois profite ainsi d’une parfaite intimité avec une végétation aux couleurs, textures et odeurs très différentes.
Fascination du détail
Tout ici est comme un cocon dont chaque détail est une autre découverte. Car, à se trouver si proche des plantes, on apprend à les regarder, les différencier, les apprécier comme on le ferait avec des êtres regardés comme une première fois.
Changement de dimension…
Et tandis que l’on observe aussi intensément, on change imperceptiblement de dimension. Tout comme certains voyagent dans leur chambre, ici c’est tout un monde qui surgit, étonne, captive. L’envie venant ainsi de s’intéresser à tout : l’eau tombant dans la petite fontaine ronde est elle-même comme un autre univers, magique, où chaque mouvement de la surface devient événement, à l’infini nouveau et différent.
La beauté qui, toujours, attend qu’on la regarde…
Et si, soudain, on regarde plus loin dans le jardin voisin, c’est pour y deviner et comprendre qu’il s’y passe la même histoire, aussi captivante. Partout, la nature, la beauté frémit et espère qu’on la regarde… Tout jardin, quelle que soit sa taille, invite à la découverte, au voyage, à l’aventure. Même si dans un pays lointain, étrangement, c’est à son jardin que, soudain, l’on pense…