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Bonne résolution : retrouver la sagesse du jardinier !

Un jardin, un secret

Bonne résolution : retrouver la sagesse du jardinier !

Un jardin, un secret

A l’aube de cette nouvelle année, l’équipe de Mise en Scène vous propose quelques bonnes résolutions.

Notre vœu : retrouver la capacité d’observation et la sagesse du jardinier…

« Je souhaite à chacun de redécouvrir son jardin ou pour ceux qui en sont déjà très proches d’y approfondir leurs connaissances. Alors que la recherche sur les plantes indique qu’elles sont des êtres sociaux capables de stratégie, à notre tour d’essayer d’entendre ce qu’elles nous susurrent », propose Etienne Pochon, paysagiste, horticulteur et maître d’apprentissage chez Mise en Scène.

Limiter les traitements

Beaucoup de traitements phytosanitaires ou de surconsommation d’eau pourraient être évités très simplement. Sortir fréquemment pour observer attentivement son jardin permet par exemple d’éviter l’utilisation excessive de traitements préventifs contre les attaques de parasites. En apprenant à mieux connaître ces derniers, on réussira à les identifier ou du moins à repérer les dégâts qu’ils occasionnent. « Nous n’aurions pas l’idée d’ingérer des antibiotiques de façon préventive ; nous ne le faisons qu’en cas de nécessité. Agissons pareillement avec le microcosme de notre jardin. Lors d’un traitement, il est vain d’espérer que 100% du produit restera uniquement sur la zone souhaitée ; le cuivre par exemple se retrouvera sur les plantes alentours et détruira autant les bons que les mauvais champignons. Gardons en tête que combattre de la sorte nos ennemis, c’est aussi affaiblir nos amis ». Hormis peut-être certains traitements biologiques comme le traitement contre la pyrale du buis. Gardons-nous donc de tout traitement chimique préventif.

Diversifier et favoriser les plantes indigènes

Plus la plantation du jardin sera diversifiée, plus vous y inviterez la vie et ses échanges, ses équilibres, son dynamisme. Favoriser les plantes indigènes sera, à cet égard, un avantage supplémentaire : les fleurs et fruits serviront à nourrir les abeilles et les oiseaux autochtones qui en dépendent. La nature étant bien faite, ce sont eux qui se chargeront ainsi de manger les pucerons ou les chenilles présents en trop grande quantité ; ils seront les garants de l’équilibre biologique du jardin. La première sagesse du jardinier étant sa modestie, il sait que la nature s’en sort souvent mieux sans l’homme.

Les besoins en eau évoluent…

Afin d’éviter que votre jardin soit un trop grand consommateur d’eau, il est souvent utile de vérifier si l’arrosage automatique est toujours bien réglé. « Votre jardin évolue et si le volume d’eau nécessaire était important, voire même capital à sa création, il peut être réduit après quelques années, une fois les arbres et les arbustes correctement enracinés. Il est alors judicieux de revoir les réglages et de contrôler également que le circuit n’ait pas de fuite. Pour le savoir il suffit simplement de regarder le compteur d’eau : s’il tourne plus que d’habitude, c’est qu’il y a une fuite. Celle-ci peut aussi parfois être visible à l’œil nu : on constate alors une tache permanente d’humidité en surface.

Essayez !… le jardin pardonne beaucoup…

Un cycle d’un an : c’est ce qu’il faut à la terre pour accomplir sa révolution ; c’est ce qu’il nous faudra pour vérifier l’efficacité de ces bonnes résolutions. Pour cette année, nous vous souhaitons de retrouver ce temps long, cette sagesse du jardinier qui sait observer les mouvements de la nature et comprendre ses lois. « Retrouvons nos sensations, nos intuitions et notre bon sens. Et n’hésitez jamais à faire vos propres expériences, le jardin est extraordinaire au sens qu’il accepte nos erreurs ! », glisse encore Etienne Pochon.

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