« Dans ma tête, je suis ailleurs… »
« Dans ma tête, je suis ailleurs… »
« J’adore marcher dans les rivières et grimper sur leurs grands rochers. Pour moi c’est, l’évasion absolue…Par exemple, en Sologne ou quand je marche dans le Gardon et que je me suis fait un caillou, j’ai la tête ailleurs ». Cet ingénieur et professeur fribourgeois s’est fait construire dans la campagne fribourgeoise une maison en bois perchée sur un promontoire où il était logique que MiseEnScène lui propose un jardin où un torrent dévalerait la pente…
Même en hiver
Au départ le bassin naturel où l’on se baigne même en hiver – devait être au sommet ; mais il est vite apparu qu’il serait bien plus spectaculaire de l’imaginer en contrebas et faisant face à la cascade d’eau et de rochers.
Intimité
L’intimité y est parfaite et la vue s’élance jusqu’au Jura, avec une succession, le soir au couchant, de six crêtes aux arrière-plans de teintes chacune différente. Le son de la cascade aide encore à tout oublier d’éventuels bruits parasites environnants – et même le chuintement de la route cantonale, à 300 mètres de là.
Lâcher prise
Ce que j’ai aussi appris de ce chantier, dit le propriétaire, c’est le lâcher-prise. « Au début je pensais nécessaire pour cette rivière, d’avoir, à l’avance, des plans, des cotes, hauteurs ou volumes précis. J’ai découvert qu’il fallait sortir du contrôle, improviser par exemple selon la forme des rochers que l’on a trouvés et faire confiance à l’intuition autant qu’à l’expérience.
S’éloigner pour mieux regarder
Le propriétaire et son épouse ne voyaient pas, au départ du projet, l’utilité d’une terrasse supplémentaire à celle existant déjà devant la façade. Ils ne pourraient plus s’en passer aujourd’hui : distante de la maison, elle permet de la regarder et de l’écouter vivre ; parfaite pour les petits déjeuners, elle convient aussi aux Ricards de midi moins le quart.
La grimpe et rien d’autre.
Diverses belles essences et plantations jouent à cache-cache avec les chevaux d’à côté ; présence magique et complice ; tout ici est nature et rappel de sa vérité et sauvagerie. L’hôte des lieux pour se déplacer pourrait emprunter les marches. Mais il préfère, mains nues, escalader les rochers. Ici, chez lui, il est ailleurs…