Les grandes voiles, ainsi, ne sont pas fixées contre la maison, aidant ainsi en même temps à la circulation de l’air… Et même si parfois le deck en bois touche la maison pour que la facilité de circulation soit maximale, ailleurs, la végétation vient battre la façade comme pour l’inviter à se tenir à distance… même si certaines plantes s’inclinent vers la maison pour observer ce qui s’y passe, ou s’admirer dans le reflet des vitrages… Tout est fait ici pour la complicité et le jeu subtil du dedans et du dehors… Même fluidité du regard entre les différentes surfaces à vivre : en les cloisonnant et les multipliant on agrandit le jardin ; mais toujours, de l’une à l’autre, l’œil voyage, admire les contrastes et tableaux changeants, fête de l’oeil dans la douceur du printemps, la torpeur de l’été, les songeries de l‘automne…