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La maison qui avait perdu sa vue sur le lac

Jardin de contemplation Jardin naturaliste

La maison qui avait perdu sa vue sur le lac

Trélex – 2010 – 800m2

Quand ces propriétaires ont vu surgir devant eux de gros immeubles, ils ont cru que le ciel leur tombait sur la tête. Envolé le charme d’une vision large du Léman. Bonjour la frustration et la moins-value financière s’il fallait revendre…

Comment dépasser les limites de propriété.

Se protéger des nouveaux bâtiments voisins n’obligeait pas à s’enfermer complètement. Des percées ont été aménagées par où le regard peut s’envoler comme sur des cibles, vers une partie du village ou sur un point précis et intéressant de l’horizon. Le lien existe donc toujours avec le paysage environnant. Il est même meilleur qu’autrefois dès lors que certaines essences locales ont été plantées qui rappellent celles que l’on continue de voir un peu plus loin.

Meilleure alliance de la maison et du jardin.

Des courbes concentriques font que, dans le dessin du jardin, ce dernier tourne autour de la maison qui en devient très importante. Et, dans l’autre sens, vu de l’intérieur de la maison, le jardin tient compte du regard des propriétaires à travers les vitres: la végétation semble, ici et là, s’écarter pour permettre la vision sur les éléments, au-delà des limites de la propriété. Le jardin en paraît encore plus étendu.

Comment agrandir un jardin

Alors que l’espace était plat et n’avait aucune dynamique de circulation invitant à s’y promener, un cheminement a été aménagé. Il permet comme dans un jeu, de découvrir l’un après l’autre des espaces successifs dont les niveaux et les ambiances varient. Un décrochement de 15 cm suffit à donner l’impression que l’on quitte une sorte de pièce pour entrer dans une autre… Le visiteur en est intrigué… Et plusieurs terrasses ont été créées qui lui permettent de s’installer en des lieux différents d’où le regard porte tantôt sur la maison, tantôt sur une scène végétale spectaculaire ou sur le paysage environnant.

Trouver un fil conducteur

Rien ne s’opposait donc à l’utilisation de l’ acier qui est ainsi devenu le fil conducteur du jardin: il marque les cheminements, les talus. Il habille le très long et étroit bassin. Une douche extérieure, traitée elle aussi en apparence «rouille», voisine des gabions préparés comme le reste dans l’atelier de Mise en scène. Et pour marquer cette alliance nouvelle du jardin et de la maison, des courbes concentriques font que, dans le dessin d’ensemble, le jardin tourne autour de la maison qui en devient très importante. Et vu de l’intérieur de la maison, le jardin tient compte du regard des propriétaires à travers les vitres : la végétation semble ici et là s’écarter pour permettre la vision sur les éléments, au-delà des limites de la propriété. Le jardin en paraît encore plus étendu. Ce qui aurait pu être un cauchemar est devenu un plus, pour la maison, le jardin et leurs propriétaires. Tout est affaire de réflexion, d’observation et d’imagination.

Les cookies c’est délicieux !