L’infini du monde sur un toit de garage…
L’infini du monde sur un toit de garage…
Impossible de deviner, quand on y arrive, que ce beau jardin est en réalité le toit d’un garage d’immeuble. Tout y a été fait pour effacer les codes et inconvénients ordinaires de ces toits terrasses relativement fréquents dans beaucoup de nouveaux résidentiels.
Le premier problème de ce type d’aménagement est le risque de desséchement dès lors que la couche de terre n’y dépasse généralement pas les 30 centimètres, rendant difficile le maintien d’une humidité correcte.
Eviter les «coups de chaud»…
Des buttes en guise de collines.
En lieu et place d’un espace uniforme et désespérément plat, des buttes ont donc été créées qui animent considérablement l’espace et qui, lorsqu’elles flanquent les murets périphériques, les effacent, permettant des végétations plus denses qui ramènent l’intérêt au centre; là où, à faible distance l‘une de l’autre, deux terrasses en bois ont des fonctions différentes. L’une accueille un salon extérieur, l’autre la table et ses plaisirs. Pour une fois, ici les deux terrasses sont de même niveau et permettent, quand les invités sont très nombreux, de n’en former plus qu’une. A noter que la terrasse la plus proche du bâtiment en a été clairement dégagée afin que, dès la sortie de l’appartement, l’impression soit bien celle de l’entrée dans un jardin; et non pas la banale arrivée sur une terrasse collée à la façade.
Cocon végétal autant que minéral
L’avantage d’un jardin dont une partie est très minérale est aussi que ses besoins en eaux en sont d’autant moins importants et que la vie peut quand même s’y exprimer à travers quantité d’espèces, graminées, notamment, très peu exigeantes en arrosage. Le chemin de déambulation est tout en courbes et si l’impression générale recherchée est celle d’un cocon végétal d’où l’on n’aperçoit guère les toits ou construction environnantes, de belles perspectives paysagères sont en même temps clairement favorisées, notamment sur le lac tout proche.