Un pierrier bien réalisé est source de vie et de beauté…
Inspirations
Un pierrier bien réalisé est source de vie et de beauté…
Le Conseil fédéral souhaite lutter contre les jardins recouverts de pierre qui étouffent les sols, créent des îlots de chaleur et réduisent la biodiversité. Très consciente des risques de certains empierrements mal réalisés, Mise en Scène architecture paysagère, au contraire, dessine et réalisent des pierriers perméables et inspirés de la nature pour offrir, à certains endroits précis d’un jardin, plus de vie et de beauté.
Ilot de chaleur en vue !
Recouvrir son jardin de dalles ou de graviers est une tendance à la hausse en Suisse. Or, ces aménagements réduisent la biodiversité et créent des îlots de chaleur. Ces zones situées chez des particuliers ou autour des entreprises ou des cours d’école ont augmenté de 21% entre 2018 et 2021 et étouffent littéralement la faune et la flore. Dans un récent rapport, l’Office fédéral de l’environnement explique qu’exposées au soleil, les pierres peuvent atteindre des températures de plus de 50 degrés, créant des îlots de chaleur. Si ceux-ci n’ont sans doute pas d’impact sur le climat mondial, nul doute que l’empierrement d’un grand espace en ville impacte le climat à l’échelle des quartiers. Car plus l’environnement est bétonné, moins la régulation du climat peut se faire par l’intermédiaire de l’eau du sol (thermorégulation) et par la végétation. A quoi s’ajoute qu’à force de ruisseler en surface, les eaux ne sont plus absorbées par les sols car, souvent, ces pierres sont disposées sur une couche de film plastique ou même de béton devant prévenir, autant que possible, la pousse de tous végétaux non désirés ; mais ce qui risque, par contre, de créer des inondations en cas de fortes précipitations.
Sous les pierriers : la vie !
« Bien sûr qu’il est impensable de réaliser aujourd’hui de grands aplats d’empierrement sans aucune plantation et disposés sur une bâche hermétique au risque, sinon, de voir apparaître très vite un espace lunaire dénué de vie ! », explique d’emblée Julien Kellenberger, directeur de Mise en Scène.
Même si de tels pierriers sont sans doute moins « asphyxiants » pour le sol que du goudron, ils empêchent quand même les échanges gazeux entre le sol et l’air de se faire. Etienne Pochon, horticulteur chez Mise en Scène, n’hésite pas une comparaison parlante : « recouvrir le sol d’une bâche en plastique équivaut à recouvrir le visage de quelqu’un de la même manière. Nous connaissons aujourd’hui les milliers de champignons utiles qui sont présents dans une simple poignée de terre ; les priver d’air pareillement est une aberration pour notre écosystème. A quoi s’ajoute le non-sens d’enterrer des matières plastiques qui, même lentement, finissent pas se dégrader et ne plus remplir le rôle qu’on prétendait leurs assigner.
Microcosme enviable
« En revanche, ne partons pas dans les extrêmes, certains pierriers naturels tels que nous les réalisons, sont au contraire des sources de vies très fertiles et utiles aux insectes, mais aussi aux araignées, aux lézards et même parfois aux serpents. Ces zones minérales peuvent être très belles aux abords d’un point d’eau et permettre à une faune et une flore nouvelle de prendre ses quartiers dans un jardin », continue Julien Kellenberger qui reproduit des pierriers tels qu’il les observe dans la nature.
S’inspirer de la nature
« En montagne, ou aux abords de points d’eau, ces empierrements sont courants. Et se forment au fur et à mesure des éboulements ou des débordements. Dans un jardin, il suffit alors de jouer avec différentes granulométries et d’ajouter à ces pierres, de plus gros rochers ou des bois flottés. Et d’y glisser quelques plantes qui poussent aussi dans ces régions alpines ou marines ». Des succulentes, des graminées, des saules y prendront place pour le plus grand plaisir des papillons, des insectes et des batraciens. « Il n’est pas rare de voir apparaître dans ces pierriers des plantes dont les graines – transportées par les airs – ont germé et très vite poussé. Ces terrains deviennent alors des terrains d’exploration et d’observation fascinants » ajoute Julien Kellenberger.
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