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Avec le changement climatique nos jardins changent aussi…

Conseils

Avec le changement climatique nos jardins changent aussi…

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Le choix des plantes qui embellissent nos jardins doit désormais tenir compte du réchauffement climatique. Si certaines essences souffrent et risquent de disparaître, d’autres variétés originaires du sud apparaissent dans nos régions pour notre plus grand plaisir. Preuve en sont les pins parasols et les platanes plantés ce printemps et qui peuplent et rafraichissent désormais le cœur de Lausanne.

Pour faire face aux grandes chaleurs que nous vivons actuellement, suivez les conseils de deux professionnels : Mélanie Baudat, cheffe d’entreprise des pépinières Baudat et d’Etienne Pochon, horticulteur chez Mise en Scène.

Nouvelle manière de travailler pour les pros

« Pour faire face à des étés caniculaires comme nous en vivons un actuellement, nous sélectionnons désormais des plantes qui résistent très bien à la sécheresse », explique la pépiniériste Mélanie Baudat, cheffe d’entreprise des pépinières Baudat à Vernand-sur-Lausanne.

Végétaux plus adaptés au sec

« Nous mettons en culture des végétaux plus adaptés au sec, tels que des Sophoras, des Celtis (Micoulier) originaire de Provence, des érables de Montpellier et de nombreuses variétés de chênes qui supportent très bien les fortes chaleurs ». Les cornouillers ou les arbres caramel (courant au Canada et au feu d’artifice de couleurs à l’automne) font partie des espèces relativement nombreuses dans nos régions, qui souffrent le plus du réchauffement climatique. Elles laisseront place désormais à des variétés que nous avions l’habitude de voir dans les pays du sud.

Pins parasols au centre de Lausanne !

« Pour lui permettre de lutter contre les îlots de chaleur, nous avons fourni récemment à la ville de Lausanne des platanes et des pins parasols ». Des essences relativement « nouvelles » pour notre région et qui, grâce à leurs belles couronnes, offrent aux rues et aux places publiques une ombre portée bienvenue.

En calèche sur le Léman

« Si nous plantons tous les jours des essences qui paraissaient il y a encore peu de temps relativement exotiques, il nous faut quand même être attentifs à nos hivers qui peuvent parfois être très froids. Mais de nombreuses plantes méditerranéennes résistent à des température négatives », explique Etienne Pochon, horticulteur chez Mise en Sène. « Mais il est vrai que les grands froids ont disparu alors que mes grands-parents se souviennent d’avoir vu leur tilleul s’ouvrir sous l’effet du gel et d’avoir pu faire des tours en calèches sur le Lac Léman glacé. Force est de constater qu’il est désormais rare que le sol soit véritablement gelé …».

Conseil canicule : attendre pour planter !

Quels conseils donner aux amateurs des jardins pour faire face à la canicule ? « En matière de plantations, il est actuellement temps de s’abstenir ! Attendez que les températures redescendent », préconise Mélanie Baudat. Au stress engendré par ce seul geste, s’ajouterait celui (fatal) induit par la chaleur et le manque d’eau.

Arroser les arbres au pied ; 15 minutes à une heure, deux fois par semaine !

« En matière d’arrosage durant une période de canicule nous conseillons d’arroser les arbres en laissant couler l’eau à leur pied durant 15 minutes à 1 heure deux fois par semaine selon le débit de l’eau », explique Mélanie Baudat. « On a tendance à croire que les arbres doivent être suivis seulement durant un an après leur plantation ; en réalité, il faut continuer à les arroser pendant plusieurs années. On ne le fait jamais assez…. Mais veillez tout de même à ne pas arroser votre jardin en tout temps, sans réfléchir. Lorsque les températures sont douces, un très léger manque d’eau donnera à la plante le réflexe nécessaire d’aller puiser celle-ci plus en profondeur et donc de mieux s’enraciner ».

Vers des jardins plus minéraux ?

« Il va falloir repenser notre manière de concevoir des jardins et se demander si nous souhaitons véritablement un green de golf, très grand consommateur d’eau devant chez nous », observe Etienne Pochon. « Chez Mise en Scène nous dessinons et réalisons parfois des jardins plus minéraux, dans lesquels des terrasses en graviers ou des parterres de sedums sont absolument magnifiques à vivre et admirer.

Sagesse du jardinier : s’adapter !

De nature très optimiste, Etienne Pochon observe ces changements et y voit un prétexte pour se poser les bonnes questions. « Nous sommes conscients de l’intérêt de préserver la biodiversité, pas tant pour la terre car elle nous survivra. Mais pour la beauté et le plaisir de vivre que la nature nous apporte au quotidien ». Arroser notre jardin et y voir le trèfle – adepte des terrains pauvres – fleurir avec plaisir permettra à nos abeilles de s’en donner à cœur joie ! « Faisons comme les plantes adaptons-nous ! »

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