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Comment un architecte paysagiste travaille et accompagne un jardin ?

Inspirations

Comment un architecte paysagiste travaille et accompagne un jardin ?

Inspirations

Si chez vous naît l’envie d’un jardin, dans la tête de l’architecte paysagiste, il apparaîtra selon vos envies et ses observations.

« Suite au premier rendez-vous avec les propriétaires sur place qui m’ont raconté leurs envies de changements ou leur problématique à résoudre, je pose d’abord un diagnostic », explique Fabien Caumont, architecte paysagiste chez Mise en Scène. « Celui-ci permettra de poser sur le papier les premières idées des propriétaires ainsi que mes observations ».

C’est à ce moment-là, soit très tôt dans le projet que l’on définit les vues à conserver. Dans ce projet, il s’agissait de mieux valoriser la cour, de retravailler le fond du jardin comme un parc, de revaloriser les talus en terrasses plates plus profitables et de créer une zone plate pour un banc.

L’architecte paysagiste pense donc d’abord à définir les plans focaux soit les points de vues les plus importants. Dans ce projet, le point de vue principal est situé depuis l’intérieur de la maison (voir image jointe). a été mis en valeur par un petit escaliers qui n’existait pas vraiment. « La vue axiale depuis l’intérieur même de la maison est très important. Ici elle est axée avec une vue très belle sur le lac et les Alpes en fond. Il fallait absolument la prendre en compte car c’est là où il y a avait la perspective la plus profonde. Ce point de vue a été mis en valeur par un escalier- qui passe exactement par cet axe, qui a été redessinée pour être plus importants et qui permet de passer d’un talus à un autre.

Cliquez ici afin de découvrir, en vidéo, l’esquisse d’un très grand jardin.

L’entrée

Pour l’entrée, il a fallu réfléchir à la disposition de la cour. Nous avons essayé de minimiser l’impact de la voiture. « Alors que pour les constructions des années 80, la voiture avait une place extrêmement importante aujourd’hui, nous recherchons à minimiser au maximum son impact. Les entrées sont désormais plus humaines et non plus uniquement utilitaires. « C’est pourquoi nous privilégions souvent de poser au sol des gravillons. Naturels, perméables et plus doux à l’œil, il est surtout très agréable d’entendre les pas de quelqu’un qui arrive à la maison.


L’esprit des lieux

Très intuitivement, il s’agit aussi de faire confiance au « génie du lieu », de se laisser inspirer par le paysage ou la vue environnants ainsi que parfois par les matériaux utilisés pour la maison. « Les maisons vaudoises aux toits en terre cuite et aux chenaux en cuivre sont autant de pistes que l’on pourrait suivre utilement » explique Fabien Caumont. L’esprit des lieux ici est entendu… deux anciennes fontaines seront restaurées et replacées l’une dans la cour, l’autre au jardin. Avec une découle en cuivre.


Raconter une histoire

Tout comme la maison, un jardin est aussi un moyen de raconter les sensibilités et les centres d’intérêts de ses occupants. « Elle, est passionnée de plante et de botanique. Lui, adore la mer. Nous avons donc privilégié des essences (cornus) qu’elle a aimé ailleurs. Et pour lui, la terrasse sous le pin sera réalisée en bois, comme un deck du pont d’un bateau. Depuis lequel il sera aisé d’admirer le lac. Ailleurs les pierres de la carrière de Saint Nicolas présentes depuis longtemps seront simplement déposées et reposées. « Pour respecter le génie du lieu, il faut parfois s’avoir s’inspirer de ce qui était déjà présent et ne pas tout réinventer.

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