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La plante de mois de mars : les conifères nains et géants !

Inspirations

La plante de mois de mars : les conifères nains et géants !

Inspirations

Le restant de l’année, ils sont souvent noyés dans le reste de la végétation. C’est bien sûr en hiver et alors que les autres arbres ont perdu leurs feuilles, que les conifères révèlent autant leur utilité – par exemple celle de masquer ce qui doit l’être : à savoir des éléments disgracieux de l’environnement voisin ou un bâtiment trop proche – que l’étendue et la diversité de leur gamme.

On recense 650 espèces de conifères, de toutes couleurs et pouvant atteindre, pour les sequoias, jusqu’à 100 mètres de hauteur qui se balance dans le vent…

Là depuis toujours…

Apparus il y a 300 millions d’années, le résineux sont parmi les végétaux les plus anciens. Peu demandeur d’entretien, ils sont résistants au froid et à la sécheresse et constituent, pour certains, d’efficaces brise-vents. Leurs fruits sont en forme de cônes, d’où leur nom. Comme l’explique Etienne Pochon excellent connaisseur des grands arbres à Mise en Scène, « les conifères préfèrent un terrain pas trop lourd, plutôt léger. Ils aiment aussi le plein soleil ».

Thuyas de 30 mètres…

« Leur seul inconvénient », continue Etienne Pochon, « c’est l’importance de leur possible développement en hauteur et volume ». Savez-vous par exemple que le simple thuya de beaucoup de haies peut, à l’état naturel, atteindre 30 mètres, comme on le vérifie par exemple à l’arboretum d’Aubonne ? Mieux vaut donc bien choisir une implantation qui tienne compte de la taille définitive… Et ainsi éviter le problème – pour la génération suivante – de l’encombrement que peut représenter par exemple un cèdre qui finit par enlever la vue sur le lac ou qui, toute la journée, amène de l’ombre sur le toit.

Ou très bas, ou très haut ; il faut donc bien choisir sa variété !

La difficulté principale du conifère vient aussi du manque de taille « moyenne ». Car soit les conifères sont rampants, soit ils montent très haut. Même les espèces retombantes, finissent par prendre une hauteur et un volume très importants.
Mais si l’on a réellement envie de s’offrir, par exemple, un cèdre, le choix de la variété est capital : le golden horizon, à belle couleur jaune se laissera tailler, ce qui n’est pas le cas d’autres variantes. Mais, sans ce contrôle régulier, il prendra ses aises…

Les espèces naines amènent de la structure

Quand il est de petite taille, comme le pin nain, le conifère peut être remarquable par la beauté de sa forme, tortueuse et rampante à 30 centimètres de hauteur. D’autres variétés de cèdres nains tapissent le sol d’un très beau jaune. Leur intérêt est d’apporter de la structure sans pour autant tout recouvrir.

Quelques tailles moyennes quand même

Parmi les espèces pouvant rester de taille moyenne à six ou sept mètres : le pin sylvestre et notamment le pinus sylvester watereri bleuté mais à l’écorce orangée rouge offre un très beau contraste. Il peut même être taillé en nuages. Il se ramifie très vite d’en bas et se taille ainsi sans perdre de sa beauté, au sécateur, contrairement au sylvestre. »

Art topiaire

Les autres pins, les cyprès et les ifs supportent eux aussi d’être taillés pour former des boules ou des pyramides ; ou même aussi en nuages comme dans un beau jardin zen.

Chercher les contrastes

L’habileté des paysagistes chez Mise en Scène, quand ils peuvent introduire plusieurs conifères dans un jardin est de jouer aussi avec les couleurs et leurs contrastes, du vert tendre au vert foncé mais aussi du jaune presque terne au jaune fluo. Sans oublier toutes les déclinaisons de bleu…

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