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Gazons : magie des températures plus douces et de la rosée.

Conseils

Gazons : magie des températures plus douces et de la rosée.

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Suite à la sécheresse estivale, les gazons ont souvent beaucoup jauni, nous rappelant certaines aires d’autoroutes du sud de la France au mois d’août ! Mais il aura suffi de la rosée du matin, couplée à des températures plus douces, pour qu’ils commencent à reverdir. Certains gestes peuvent-ils permettre de les accompagner au mieux ? Retrouvez ici les conseils d’Etienne Pochon, horticulteur et chef d’équipe chez Mise en Scène.

« On l’attendait et cela n’a pas tardé : les sols verts ont une capacité impressionnante pour renaître de leurs cendres ! Dans les soins possibles et bienvenus, il faut d’abord différencier entre un gazon très bien soigné et une zone enherbée. Si le premier bénéficierait à recevoir la visite d’un professionnel, le mieux à faire pour la seconde est de laisser faire la nature qui semble souvent mieux s’en sortir sans la main de l’homme », observe Etienne Pochon.

La Côte et le Tessin particulièrement asséchés

Le niveau de sécheresse des gazons est très disparate d’une région à l’autre. La Côte et le Tessin sont les régions qui ont le plus manqué d’eau. En Suisse allemande, par exemple, les orages de cet été ont permis de limiter les dégâts. A quoi s’ajoute aussi la nature du sol sur lequel le gazon (mélange de graminées) est accroché. Un sol caillouteux laissera partir l’eau plus vite en profondeur qu’une terre végétale ou plus argileuse qui la retiendra mieux, retirant ainsi encore davantage de bénéfice des rosées matinales.

Pour les gazons, l’avis souvent précieux d’un professionnel

« Pour les gazons plaqués ou les semis très bien entretenus, il sera souvent nécessaire de faire venir un professionnel pour déterminer quelles sont les graminées qui auront survécu et celles qui auront disparu. Si vous voyez, par exemple, apparaître certaines taches bleutées dans votre gazon, cela sera peut-être le signe qu’une espèce de graminée aura mieux tiré son épingle du jeu que d’autres durant l’été. Dans ce cas, un sursemis permettra de rééquilibrer l’ensemble.

Sursemer en automne ou au printemps

« La période idéale pour sursemer un gazon sont l’automne et le printemps, lorsque les températures ne sont pas trop élevées mais suffisamment quand même pour lui permettre de germer quand les précipitations sont plus fréquentes ».
Si le réflexe de ne pas couper l’herbe est justifié durant les grandes chaleurs pour lui permettre de mieux résister, il est en revanche recommandé, en cette fin d’été, de le faire rapidement. Au risque, sinon, de la voir se coucher et jaunir », conseille encore le professionnel.

Herbe ou gazon ?

« Les zones en herbe reprennent plus facilement et plus naturellement. Éviter les engrais et autres intrants est évidemment la meilleure chose à faire pour éviter la pollution des sols et préserver la biodiversité. Un minimum d’interventions est donc le plus bénéfique. La question de fond étant de se demander si l’on souhaite toujours et partout un gazon qui nécessite de se battre en matière d’arrosage en période de sécheresse ou s’il ne serait pas préférable parfois de changer de paradigme », précise le paysagiste.

Etat général de nos jardins

En ce mois de septembre, après le stress de cet été, comment se portent nos jardins ? « Il y a de tout. Les arbres qui ont le plus souffert sont les épicéas et les hêtres. D’autres ont réussi à faire le dos rond.
Certains bouleaux ou peupliers ont perdu prématurément leurs feuilles ; il faudra les observer au printemps prochain pour savoir s’ils ont séché ou s’il s’agit, de leur part, d’un réflexe qui leur aura permis de passer au travers de cette crise. En effet, le fait de perdre leurs feuilles leur permet de ne pas trop s’affaiblir en mettant ainsi sur « pause » le procédé compliqué – et éprouvant quand l’eau manque- de la photosynthèse.

Orchidées en bord d’autoroutes…

« Il est intéressant d’observer que la biodiversité dans les zones en bordure d’autoroutes est devenue plus intéressante depuis que la main de l’homme y est moins présente. Une seule fauche par année aura permis de laisser apparaître des orchidées et un nombre très impressionnant de végétaux qui n’avaient plus la possibilité de se semer naturellement.
« Prenons-en de la graine, et laissons dans nos jardins pareils espaces de jachères », conclut Etienne Pochon, toujours très optimiste.

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